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Angiographie et ICG :


À quoi sert une angiographie ?

L’angiographie rétinienne consiste à prendre des photographies du fond d’œil avec un appareil spécifique (angiographe), après injection intraveineuse d’un produit de contraste (colorant).

Elle permet ainsi la visualisation des vaisseaux rétiniens (angiographie à la fluorescéine) et des vaisseaux choroïdiens (angiographie au vert d’infracyanine ou ICG).

Cet examen permet de poser des diagnostics de certitude, notamment dans le cadre de maladies vasculaires ou inflammatoires de l’œil, de diabète, de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), de neuropathie…

L’angiographie peut être demandée pour le diagnostic d’une maladie, pour son suivi et pour évaluer la réponse thérapeutique.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une angiographie

L’injection du colorant peut entraîner des réactions allergiques.

Avant la réalisation de l’examen, il est important de rechercher un terrain allergique prédisposant (alimentaire, médicamenteux…). Une pré-médication anti-allergique pourra être prescrite pour prévenir ou limiter les risques.

En cas de grossesse, aucune complication due à la fluorescéine n’a été rapportée, ni pour la mère, ni pour l’enfant à naître. Pour le vert d’infracyanine, il n’y a pas d’effet toxique connu, mais, par prudence, on s’abstiendra de faire cet examen pendant les premiers mois de la grossesse.

En cas d’allaitement, il est recommandé d’interrompre l’allaitement pendant les deux jours qui suivent l’examen.

 

Fiche SFO – Angiographie en fluorescence

Le déroulement de l’angiographie

À l’arrivée, les pupilles sont dilatées avec un collyre mydriatique. La dilatation peut gêner la vision, essentiellement de près, de manière transitoire (2 à 3h).

Une fois les pupilles dilatées, des photographies du fond d’œil sont réalisées avant injection de produit de contraste dans un premier temps.

Le produit de contraste (fluorescéine et/ou ICG) est ensuite injecté par voie intraveineuse (le plus souvent au niveau du pli du coude) par une infirmière diplômée d’état, puis de nouvelles photographies du fond d’œil sont réalisées à cadence rapprochée.

L’examen est totalement indolore. L’acquisition de certains clichés peut être éblouissante, de façon transitoire et sans conséquence.

La durée de l’examen est de 5 à 10 minutes pour une angiographie à la fluorescéine et de 20 à 30 minutes pour une angiographie ICG.

L’acquisition des clichés peut être éblouissante mais l’examen reste indolore.

Des réactions d’intolérance imprévisibles ou des incidents lors de l’injection sont possibles.

Ils sont généralement passagers et sans gravité :

  • Malaise avec sensation de chaleur dans tout le corps disparaissant rapidement en position allongée
  • Nausées disparaissant rapidement, plus rarement vomissements
  • Petit hématome au niveau du point de ponction, dû à la piqûre (sans gravité, il se résorbe spontanément en quelques jours)
  • Fuite du produit sous la peau, en dehors de la veine. Cet incident peut occasionner des douleurs au niveau du point de ponction mais est sans conséquence

L’intolérance au produit de contraste peut aussi se traduire par des réactions plus sévères, de type allergique, heureusement très rares. Ce type de réaction est plus fréquent chez les patients :

  • présentant un terrain allergique (antécédent d’eczéma, urticaire, asthme) ou des antécédents d’allergie à des aliments ou à des médicaments
  • ayant déjà eu une injection mal tolérée, lors d’un précédent examen angiographique

Les suites de l’examen

Du fait de la dilatation pupillaire il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2 à 3 heures après l’examen. La conduite d’un véhicule est alors contre-indiquée. Il est recommandé de repartir accompagné.

L’élimination rénale de la fluorescéine entraîne une coloration jaune fluo des urines pendant plusieurs heures après l’injection.

Après injection d’ICG, les selles peuvent se colorer en vert.

Les résultats de l’examen sont habituellement transmis directement à votre ophtalmologiste.

En cas d’urgence, vous pourrez repartir avec les clichés et le compte rendu.

L’équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

Biométrie et calcul d’implant :


A quoi sert la biométrie oculaire avec calcul d’implant ?

Prise de différentes mesures du globe oculaire qui servent pour le calcul de la puissance d’un implant intra-oculaire dans le cadre d’une opération de cataracte ou pour une opération de chirurgie réfractive qui a pour but de réduire ou supprimer le recours aux verres correcteurs.

Un implant est une lentille artificielle qui remplace le cristallin  (opération de la cataracte) ou se rajoute au cristallin naturel dans le cadre d’une chirurgie réfractive : myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie).

Ce qu’il faut savoir et faire avant une biométrie avec calcul d’implant

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille ce qui permet de ne pas générer de handicap visuel en dehors d’un léger flou visuel ne durant que quelques minutes.

L’utilisation d’un gel de contact nécessite que cet examen soit réalisé sans maquillage pour la mesure de longueur axiale en échographie en mode-B.

La biométrie avec calcul d’implant peut être réalisée par des appareils de biométrie optique ou par des appareils échographiques.

Les centres Explore Vision  pratiquent la combinaison des deux techniques afin de majorer la précision des mesures, d’obtenir une mesure malgré les opacités des milieux qui limitent les mesures des appareils optiques et afin de réaliser un bilan complet du fond d’œil par échographie en mode-B.

L’examen peut nécessiter la mise en œuvre de différents appareils adaptés à la situation de chaque patient : kératométrie, topographie cornéenne, biométrie optique, biométrie en mode-B.

Ces examens sont réalisés en collaboration entre des orthoptistes et des ophtalmologistes du centre et la séquence de mesure peut nécessiter plus d’une heure de présence.

Le déroulement de l’examen échographique

Premier temps : le patient est reçu par un orthoptiste pour des mesures de kératométrie (rayons de courbure de la cornée) et de longueur axiale par appareil optique. Si nécessaire un complément d’exploration par topographie cornéenne (cf fiche topographie cornéenne) est réalisé (en cas de cornée astigmate, irrégulière ou atypique).

Second temps : une exploration par échographie en mode-B est réalisée avec prise de mesures ultrasonores et exploration échographique du segment postérieur (rétine, vitré, nerf optique). Le médecin fait la synthèse de toutes les mesures et réalise le calcul de l’implant qui sera adressé à l’ophtalmologiste prescripteur.

Examen non douloureux, réalisé en position assise pour kératométrie, topographie et biométrie optique mais en position allongée pour l’échographie.

Les suites de l’examen

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe la vision que durant quelques minutes et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Champs Visuels (Humphrey, Octopus, Goldmann, FDT-Matrix) :


A quoi sert l’examen de champ visuel ?

L’examen de champ visuel consiste à explorer la fonction du nerf optique en testant la perception visuelle dans les différentes positions de l’espace par stimulation avec différentes mires lumineuses.   s limites de perception lumineuse en présentant à différents endroits de l’espace un spot lumineux de taille et d’intensité variable devant un œil immobile.

L’indication la plus fréquente de cet examen est le dépistage ou le suivi des patients suspects ou atteints de glaucome.

Il peut aider à détecter d’autres pathologies affectant le nerf optique comme les affections cérébrales ou neurologiques. Cet examen est aussi utile dans le cadre de certification d’aptitude (conduite de véhicules, pratique de certains sports, aptitude visuelle de certaines professions), ou encore dans le dépistage des effets indésirables de certains traitements médicamenteux (antipaludéens de synthèse, antiépileptiques, antituberculeux).

Les centres Explore Vision sont équipés de 4 types différents de champs visuels :

  • Trois tests dits automatisés (Humphrey, Octopus ou FDT Matrix)
  • Un test manuel (Goldmann)

Le choix du type d’appareil relève de l’indication posée par votre ophtalmologiste traitant.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen de champ visuel

L’examen ne nécessite aucune préparation particulière et notamment ne nécessite pas de dilatation des pupilles.

Le déroulement de l’examen de champ visuel

L’examen de champ visuel se déroule en position assise, la tête positionnée face à une coupole blanche servant de support à la projection de mires lumineuses dont la taille, l’intensité et le positionnement varient de façon aléatoire. L’examen est réalisé le plus souvent œil par œil par utilisation d’un cache sur l’oeil non testé).

Lors de l’examen de champ visuel, le patient tient appuie sur un bouton tenu à la main lorsqu’il perçoit la mire lumineuse. Il est possible de cligner occasionnellement. En cas de réponse incohérente, les points seront présentés à nouveau de façon aléatoire.

L’examen est indolore, il n’y pas d’éblouissement.

Le temps de présence pour cet examen varie de 45 minutes  à 1 heure (un test complémentaire peut être réalisé en cas de résultat suspect).

Les suites de l’examen

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe pas la vision et ne nécessite pas de personne accompagnante. La conduite automobile est possible.

Echo-Doppler :


A quoi sert un examen Echo Doppler ?

L’examen par Echo Doppler est un examen échographique destiné à détecter et visualiser les flux vasculaires intra-oculaires et orbitaires.
L’indication la plus fréquente est la recherche de vascularisation anormale au niveau de la rétine, du nerf optique ou de l’orbite. Cet examen permet aussi de détecter la présence d’un flux vasculaire au sein d’une tumeur oculaire pouvant orienter le diagnostic vers la nature de cette tumeur ?
L’Echo Doppler peut utiliser la technique de l’Echo Doppler couleur ou la technique du Doppler énergie.
L’avantage de l’Echo Doppler énergie est de détecter des vaisseaux plus petits et est moins dépendante de la direction du flux vasculaire.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen échographique

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille ce qui permet de ne pas générer de handicap visuel en dehors d’un léger flou visuel ne durant que quelques minutes.
L’utilisation d’un gel de contact nécessite que cet examen soit réalisé sans maquillage

Le déroulement de l’examen par Echo Doppler

L’examen se déroule comme un examen echographique, le plus souvent, en position allongée avec une sonde d’Echo Doppler qui vient au contact soit des paupières soit du globe oculaire par l’intermédiaire d’un gel d’échographie adapté à l’utilisation oculaire sans véritable risque allergique.
Pour un bilan le plus complet il est souvent nécessaire de faire bouger le regard des patients dans les différentes directions.
Le temps d’examen est en moyenne de 10 à 15 minutes

Les suites de l’examen

L’examen réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe la vision que durant quelques minutes et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Echographie oculaire :


A quoi sert une échographie oculaire ?

L’échographie oculaire utilise les ultrasons pour explorer le globe oculaire et l’orbite sans limitation de transparence des milieux.

Les indications les plus fréquentes sont l’exploration du segment postérieur du globe, soit pour mieux analyser la périphérie de la rétine, soit en cas de perte de transparence des milieux oculaires. Par exemple : cataracte ou hémorragie du vitré à la recherche de déchirures de rétine ou de décollement de rétine.

L’échographie permet aussi le diagnostic et le suivi des tumeurs oculaires.

L’exploration orbitaire est possible avec visualisation des muscles oculomoteurs, du nerf optique et de l’orbite rétro-oculaire. Cependant les pathologies orbitaires (traumatismes, tumeurs, varices orbitaires…) doivent bénéficier d’une exploration complémentaire par imagerie radiologique (scanner ou IRM).

L’échographie peut aussi être utilisée dans le cadre du calcul d’implant avant opération de la cataracte. La technique de l’échographie en mode-B qui permet une mesure très précise de la longueur axiale et permet aussi le bilan du segment postérieur (vitré et rétine) avant l’intervention (voir onglet Biométrie et calcul d’implant).

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen échographique

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille ce qui permet de ne pas générer de handicap visuel en dehors d’un léger flou visuel ne durant que quelques minutes.

L’utilisation d’un gel de contact nécessite que cet examen soit réalisé sans maquillage.

Le déroulement de l’examen échographique

L’examen échographique se déroule, le plus souvent, en position allongée avec une sonde d’échographie qui vient au contact soit des paupières soit du globe oculaire par l’intermédiaire d’un gel d’échographie adapté à l’utilisation oculaire sans véritable risque allergique.

L’examen est indolore. Un collyre anesthésique est habituellement instillé en début d’examen afin d’éviter tout inconfort et de limiter les clignements incontrôlés.

Pour un bilan le plus complet possible, il est souvent nécessaire de faire bouger le regard des patients dans les différentes directions.

Le temps d’examen est en moyenne de 10 à 15 minutes

Les suites de l’examen

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe la vision que durant quelques minutes et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Electrophysiologie :


A quoi sert l’examen par éléctrophysiologie ?

L’examen par électrophysiologie permet d’enregistrer la réponse des cellules visuelles de la rétine et de la voie optique qui transmet l’influx nerveux de la rétine jusqu’à l’aire visuelle cérébrale.

Cette analyse peut être réalisée par deux type de tests principaux : Electrorétinogramme (ERG et ERG multifocal) et potentiels évoqués visuels (PEV)

L’électrorétinogramme (ERG) permet l’évaluation de la fonction des cellules visuelles de la rétine : les bâtonnets, les cônes, les cellules ganglionnaires et bipolaires.

Cet examen permet souvent de faire le diagnostic de maladies rétiniennes héréditaires ou  de certaines pathologies inflammatoires de la rétine et peut aussi être utile dans la surveillance du glaucome.

L’électrorétinogramme multifocal (ERGmf) sert au dépistage et au suivi des effets secondaires rétiniens de certains médicaments comme les antipaludéens de synthèse.

Les potentiels évoqués visuels (PEV) donnent une information sur la conduction du signal entre la rétine et le cortex cérébral occipital en passant par le nerf optique et les voies visuelles cérébrales.

L’éléctrophysiologie est très utile pour le diagnostic de certaines atteintes rétiniennes ou de la voie optique, mais aussi pour suivre les évolutions spontanées ou sous traitement.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen par éléctrophysiologie

L’examen par éléctrophysiologie est réalisé en position assise, sans contact sur l’œil. Des petites électrodes sont appliquées sur les paupières inférieures, sur les tempes, sur le front et sur la partie arrière du crâne.

L’examen est réalisé sans dilatation pour l’ERG simple et les PEV  mais l’électrorétinogramme multifocal nécessite une dilatation pupillaire.

 

Fiche SFO – Examen electrophysiologique de l’oeil

Le déroulement de l’examen par éléctrophysiologie

L’examen est réalisé par un orthoptiste pour l’acquisition des données, l’interprétation est ensuite faite par un ophtalmologiste du centre.

Si une dilatation pupillaire est nécessaire (ERG multifocal), il y aura une attente supplémentaire pour l’effet des collyres de dilatation.

L’examen se déroule en position assise. La fonction visuelle est stimulée par un écran lumineux placé en face du patient, avec enregistrement de la réponse électrique par les électrodes positionnées par système auto-adhésif.

Cette exploration fonctionnelle peut être complétée par une exploration en OCT-Angiographie (cf fiche) ou par champ visuel en fonction des résultats obtenus ou de la demande d’examen faite par votre ophtalmologiste traitant. L’association des différents tests d’électrophysiologie allonge la durée de l’examen.

Le temps moyen de l’examen est de 30 à 60 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant et le patient repart de suite après l’examen.

En cas de dilatation pupillaire pour ERG multifocal, il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2-3 heures. La conduite d’un véhicule est alors contre-indiquée et il est recommandé de repartir accompagner ou seul en transport en commun.

Les résultats sont exprimés sous forme de courbes et cartographies.

Le compte rendu est adressé à votre ophtalmologiste traitant.

Examen indéterminé :


Imagerie du syndrome sec :


A quoi sert l’Imagerie du Syndrome Sec?

Le syndrome sec est défini par une insuffisance de larmes à la surface de l’œil qui entraine un inconfort, des irritations voire des atteintes plus graves de la surface oculaire (Conjonctive et cornée). Un syndrome sec peut avoir des origines et des mécanismes divers que l’imagerie essaie d’identifier.
La base de l’imagerie repose sur des tests de stabilité du film lacrymal qui s’évapore trop vite mais aussi sur le dosage de la qualité du film lacrymal comme le dosage des lipides ou des tests d’osmolarité.
La recherche de clignement incomplet des paupières peut aussi faire partie du bilan.
Le bilan d’un syndrome sec à Explore Vision est fait avec un appareil très complet qui permet avec un seul appareil un bilan très ciblé parfois complété par une analyse de la surface oculaire par OCT.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une imagerie du syndrome sec

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille ce qui permet de ne pas entraîner de handicap visuel.
Les résultats sont exprimés en valeurs numériques pour la composition en lipide et en courbes associées à des images pour quantifier le nombre et la qualité des clignement incomplets des paupières

Le déroulement de l’examen d’imagerie du syndrome sec

Le patient est reçu par un orthoptiste pour l’acquisition des données.
L’examen, non douloureux, est réalisé en position assise en face d’un appareil qui émet des damiers lumineux légèrement éblouissants. Si un complément d’exploration par OCT du film lacrymal est nécessaire le temps d’examen sera plus long.
Le temps d’examen moyen est de 10 à 15 minutes
L’interprétation est faite ensuite par un médecin du centre.

Les suites de l'examen

L’examen réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe pas ou peu la vision et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Injection Intra Vitréenne (IVT) :


A quoi sert une IVT ?

L’injection intra-vitréenne permet d’administrer une substance médicamenteuse à l’intérieur de l’œil (dans le corps vitré). L’avantage est de permettre une action très efficace, grâce à une forte concentration du produit dans l’œil, en limitant les effets secondaires généraux et les interactions médicamenteuses.

Les principales pathologies traitées par IVT sont la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) humide, les œdèmes maculaires diabétiques, les oedèmes secondaires aux occlusions veineuses rétiniennes ou d’origine inflammatoire et toutes les causes de néovascularisations choroïdiennes (myopie forte, inflammation, stries angioïdes, idiopathique…).

Ce qu’il faut savoir et faire avant une IVT

Comme pour tout geste chirurgical et malgré toutes les précautions rigoureuses prises pour les limiter, l’IVT peut présenter des risques.

 

La complication la plus fréquente est l’hémorragie sous-conjonctivale : la surface de l’œil devient rouge lié à un saignement superficiel au niveau du point de pénétration de l’aiguille. Cette complication est sans gravité et l’hémorragie se résorbera spontanément et complètement en 5 à 10 jours. Elle est plus fréquente chez les personnes traitées par anti-coagulants ou anti-agrégants plaquettaires.

 

Des complications graves peuvent survenir : infection intra-oculaire, hémorragie intra-vitréenne, hypertonie oculaire, décollement de rétine, cataracte. Elles sont très rares mais peuvent exceptionnellement entraîner une perte de la vision. Certaines situations, telle que l’infection, peuvent nécessiter une prise en charge en urgence avec hospitalisation.

 

Afin de limiter les risques infectieux, il est impératif de ne pas se maquiller les yeux le jour de l’IVT et jusqu’au lendemain.

Les lentilles de contact ne doivent pas être portées le jour de l’injection et jusqu’à 3 jours après.

 

Fiche SFO – Injection intravitreenne

Le déroulement d’une IVT

L’IVT se déroule dans une salle d’intervention dédiée, répondant à des normes strictes d’hygiène.

Des collyres anesthésiants sont instillés dans l’œil à traiter afin de l’insensibiliser.

Le patient revêt une blouse et une charlotte sur la tête.

L’injection se déroule allongée ou en position demi-assise.

La surface de l’œil et la peau autour de l’œil doivent être scrupuleusement désinfectées avec un antiseptique spécifique afin d’éviter toute infection.

Un champ opératoire stérile est positionné sur le visage, autour de l’œil à traiter.

Pour maintenir l’œil ouvert, un instrument stérile est placé au niveau des paupières (blépharostat).

L’injection est réalisée à l’aide d’une aiguille très fine au niveau de la sclère (le blanc de l’œil).

La durée de l’injection est très brève, quelques secondes.

Un rinçage abondant au sérum physiologique est réalisé immédiatement après l’injection afin d’éliminer le produit antiseptique et limiter les brûlures et picotements oculaires.

Les suites de l'examen

Il n’est pas nécessaire de couvrir l’œil après l’injection.

Dans la grande majorité des cas, l’œil traité est indolore après l’injection.

Un traitement local par larmes artificielles est prescrit pendant 24-48h.

Il est possible de ressentir une sensation de grains de sable, de brûlure avec larmoiement dans les 24 heures qui suivent l’injection. Cet inconfort est secondaire au produit antiseptique et peut être limité par l’instillation de larmes artificielles.

La visualisation de tâches noires, arrondies et mobiles, habituellement dans le bas du champ visuel, peut survenir après l’injection. Elles correspondent à la présence du produit dans le vitré. Elles se résorbent habituellement en quelques heures ou quelques jours.

 

Afin de limiter les risques d’infection, il est recommandé d’éviter toute projection d’eau sur le visage, ainsi que les bains en piscine ou à la mer, pendant les 48h qui suivent l’IVT.

En cas d’apparition de douleurs oculaires, d’une baisse visuelle ou d’une rougeur oculaire dans les heures ou jours suivant une IVT, contactez votre ophtalmologiste sans attendre, ou bien les urgences ophtalmologiques, afin de ne pas retarder une éventuelle prise en charge.

La conduite automobile est déconseillée dans les heures qui suivent l’IVT. Il est préférable d’être accompagné ou de se déplacer en transports en commun.

Il n’y a pas de contre-indication à voyager en avion dans les suites d’une IVT.

Plusieurs IVT peuvent être nécessaires. Le rythme des injections sera déterminé par votre ophtalmologiste. L’efficacité du traitement sera également évaluée ultérieurement de façon adaptée à la pathologie traitée.

Kératométrie :


A quoi sert une kératométrie ?

Mesure des rayons de courbure de la cornée qui  peut servir surtout dans le cadre du calcul d’implant mais aussi pour la détection d’un astigmatisme important ou irrégulier.  Le but est de détecter soit un astigmatisme régulier pouvant bénéficier d’une correction adaptée, soit des irrégularités des rayons de courbure pouvant conduire au diagnostic de pathologies cornéennes ( kératocône, dégénérescence marginale pellucide, taie cornéenne…) ou dans le cadre d’un suivi de greffe de cornée.

Les appareils les plus récents permettent de mesurer les rayons de courbure de la face avant et de la face arrière de la cornée.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une kératométrie

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille et n’entraîne pas de handicap visuel.

L’examen peut nécessiter la mise en œuvre de différents appareils adaptés à la situation de chaque patient : kératomètre automatique, topographie cornéenne, Scheimpflug camera ou appareil OCT de cornée.

Tous ces examens sont réalisés par des orthoptistes ; l’interprétation est faite par un médecin ophtalmologiste du centre.

Le déroulement de l’examen de kérotométrie

Le patient est reçu par un orthoptiste pour des mesures de kératométrie avec l’appareil le plus adapté à la situation clinique du patient. Un complément d’exploration par OCT de cornée peut être réalisé en cas de perte de transparence de la cornée.

Examen non douloureux, réalisé en position assise pour tous les appareils.

Le temps moyen d’examen est de 5 à 10 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe pas la vision et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Laser de Rétine :


À quoi sert une séance de laser de la rétine ?

Plusieurs pathologies rétiniennes peuvent nécessiter un traitement de la rétine par photocoagulation au laser. Dans la plupart des cas, le traitement par laser a pour but de prévenir une baisse visuelle supplémentaire, d’éviter une aggravation de la pathologie rétinienne ou la survenue de complications à long terme pouvant aller jusqu’à la perte de la vision.

Les principales pathologies nécessitant un traitement par laser de la rétine sont :

– Déchirure ou trou de la rétine : la photocoagulation au laser réalise un barrage cicatriciel (« soudure ») autour de la déchirure ou du trou, permettant de prévenir la survenue d’un décollement de la rétine. Ces lésions peuvent être découvertes à l’occasion de symptômes visuels soudains : phosphènes (éclairs lumineux), myodésopsies (mouches volantes ou filaments). Elles peuvent aussi être asymptomatiques et découvertes fortuitement. Les lésions peuvent être unique ou multiples. Le traitement par laser est durable mais n’empêche pas la possibilité d’apparition de nouvelles lésions.

– Les rétinopathies vasculaires : la rétinopathie diabétique et les occlusions veineuses rétiniennes (occlusion de branche ou de la veine centrale) ischémiques sont les situations les plus courantes. La rétinopathie de la drépanocytose, la rétinopathie après radiothérapie, les vascularites rétiniennes ischémiques, la maladie de Eales, la maladie de Coats sont des situations plus rares.
Dans ces pathologies, des zones de rétine plus ou moins étendues sont mal perfusées et en manque d’oxygène (ischémie) avec parfois prolifération de néovaisseaux (nouveaux vaisseaux sanguins anormaux) qui peuvent à court ou moyen terme entraîner des complications sévères menaçant la vision (hémorragie intra-vitréenne, décollement de rétine tractionnel, glaucome néovasculaire). Le but de la photocoagulation au laser est d’inactiver ces territoires ischémiques et de faire régresser les néovaisseaux afin de prévenir l’apparition de complications.

– Les oedèmes maculaires focaux : de nombreuses pathologies rétiniennes peuvent aboutir à l’apparition d’un œdème maculaire, responsable d’une baisse visuelle. Les plus fréquentes sont le diabète et les occlusions veineuses rétiniennes. Les injections intra-vitréennes (IVT) constituent le traitement de référence mais dans certains cas, la photocoagulation au laser peut être réalisée en complément des IVT afin d’obtenir une stabilisation plus durable.

– La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) : le recours au laser dans la DMLA exsudative est rare depuis l’avènement des traitements par IVT. Il garde un intérêt dans les formes très évoluées, lorsque les IVT ne sont plus efficaces, pour prévenir l’extension des lésions (photocoagulation péri-fovéolaire).

– La chorio-rétinopathie séreuse centrale (CRSC) : dans cette pathologie, un point de fuite au niveau de la rétine est à l’origine d’une bulle d’eau sous la rétine (décollement séreux rétinien) pouvant entraîner une baisse visuelle. En l’absence d’évolution favorable et selon la localisation du point de fuite, celui-ci peut être photocoagulé au laser afin d’accélérer la résorption de la bulle d’eau.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une séance de laser de la rétine

Les risques liés au laser de la rétine sont rares.

Les principaux effets indésirables qui peuvent survenir dans les suites d’une séance de laser sont un éblouissement, un flou visuel, des maux de tête ou des douleurs oculaires qui régressent rapidement.
Les complications sévères sont rares :
– Altération du champ visuel périphérique après photocoagulation panrétinienne chez les diabétiques.
– Infection de la surface oculaire (conjonctivite), irritation cornéenne (kératite) liées à l’utilisation de la lentille contact.
– Crise aiguë de fermeture de l’angle liée à la dilatation pupillaire.

 

Fiche SFO – Traitement de la Retine par laser

Le déroulement d’une séance de laser de la rétine

La séance se déroule au cours d’une consultation ambulatoire (sans hospitalisation).
La pupille de l’œil à traiter est dilatée avec des collyres mydriatiques.
La séance se déroule en position assise, le menton placé sur une mentonnière.
Des collyres anesthésiants sont instillés dans l’œil afin de l’insensibiliser. Une lentille est posée à la surface de l’œil permettant de le maintenir ouvert sans douleur et de visualiser la rétine.
Les impacts de laser sont alors délivrés en nombre variable selon la surface de la zone traitée.
Il est possible de ressentir un inconfort lors de la séance (éblouissement, brûlure oculaire, sensation de piqure derrière l’œil). Votre ophtalmologiste ajustera les paramètres afin de rendre le traitement le moins désagréable possible tout en restant efficace. Les nouvelles technologies de laser améliorent nettement le confort pendant la séance.
Une séance de laser dure habituellement entre 15 et 20 minutes.

Les suites d’une séance de laser de la rétine

En fin de séance, une sensation d’éblouissement peut persister pendant plusieurs minutes. La vision reste ensuite perturbée pendant 2 à 4h en raison de la dilatation de la pupille.
Dans la grande majorité des cas, l’œil traité est indolore après la séance. Parfois, des céphalées (maux de tête) peuvent survenir dans les suites. Des antalgiques simples de type paracétamol peuvent être utilisés de façon ponctuelle.
Il n’est pas nécessaire de couvrir l’œil après la séance de laser et il n’y a habituellement pas de traitement local à administrer après la séance.
Il est possible de quitter le centre juste après la séance. La conduite automobile est déconseillée en raison de la dilatation pupillaire. Il est préférable d’être accompagné ou de se déplacer en transports en commun.
Il n’y a pas de contre-indication à voyager en avion dans les suites d’une séance de laser de la rétine.
Plusieurs séances de laser peuvent être nécessaires, selon la pathologie traitée. Le cas échéant, le rythme des séances, pouvant varier de quelques jours à plusieurs mois, sera déterminé par votre ophtalmologiste.
L’efficacité du traitement sera évaluée ultérieurement de façon adaptée à la pathologie traitée (examen du fond d’œil, mesure de l’acuité visuelle, angiographie rétinienne, OCT maculaire….).

Laser SLT :


À quoi sert un traitement par SLT (Trabeculoplastie Sélective au Laser) ?

Le traitement par Trabeculoplastie Sélective au Laser (SLT) a pour objectif de faire baisser la tension oculaire par action directe sur le filtre appelé trabeculum qui sert à faire évacuer l’humeur aqueuse.

Ce traitement est le plus souvent mis en œuvre lors d’un traitement de glaucome mal équilibré par les collyres ou, dans le but de réduire la quantité de collyre utilisée.

Il s’agit d’un traitement par effet laser modéré, appliqué en quelques minutes sur une partie ou toute la circonférence du trabeculum situé au fond de l’angle irido-cornéen.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un traitement par SLT

Le traitement est réalisé avec une contraction médicamenteuse de la pupille par instillation de collyre avant l’examen. Contrairement à la dilatation de la pupille, la contraction pupillaire n’entraine pas de phénomène d’éblouissement mais, au contraire, entraine une vision plus sombre durant la durée de la contraction pupillaire.

La conduite d’un véhicule est alors contre-indiquée et, il est recommandé de repartir accompagné, ou en transport en commun.

Avant la réalisation de l’examen un formulaire d’information est remis au patient, puis recueilli après signature (Fiche ci-dessous).

 

Fiche SFO – Trabéculoplastie au laser

Le déroulement du traitement par SLT

À l’arrivée, la pupille est contractée avec un collyre. La contraction pupillaire peut gêner la vision de manière transitoire (2 à 3h).

Une fois la pupille contractée, le traitement est réalisé par application d’un verre d’examen et utilisation d’un biomicroscope (appelé lampe à fente) en position assise pour le patient.

Une série d’impacts est réalisée pour traiter tout ou partie de la circonférence du trabeculum.

Lors des impacts le patient peut percevoir un éblouissement et une sensibilité modérés.

Les suites du traitement

Du fait de la contraction pupillaire il faut prévoir une gêne à la vision pendant 2 à 3 heures après le traitement. De ce fait, il n’est pas possible de repartir en conduisant un véhicule. Le retour peut se faire accompagné, ou seul en transport en communs.

Un traitement par collyres est prescrit pendant quelques jours suivant le traitement par SLT.

Le traitement pourra être renouvelé, à distance, en fonction de la réponse tensionnelle oculaire.

L’équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

Laser YAG Capsulotomie :


À quoi sert une séance de laser YAG pour capsulotomie?

Ce traitement est réalisé à distance d’une intervention chirurgicale de cataracte.Lors de cette intervention, le cristallin est retiré en très grande partie mais son enveloppe postérieure reste en place de façon à positionner l’implant (lentille artificielle). L’évolution entraine progressivement un épaississement, un plissement ou une opacification de cette fine membrane qui se trouve en arrière de l’implant sur l’axe visuel. Lorsque l’acuité visuelle se réduit, le terme de cataracte secondaire qualifie cette deuxième baisse de vision (entre 6 mois et plusieurs années après l’opération de cataracte). Il est possible d’ouvrir cette membrane par traitement de laser YAG qui fait partie de l’évolution classique après l’opération chirurgicale.

Le laser YAG est un laser de section, contrairement au laser de rétine qui produit un effet thermique. L’effet du laser YAG est très focalisé pour ouvrir cette fine membrane (appelée capsule postérieure du cristallin) sans impacter l’implant situé légèrement en avant.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une séance de laser YAG pour capsulotomie

Les risques liés au laser YAG de capsulotomie sont rares.

Les principaux effets indésirables qui peuvent survenir dans les suites d’une séance de laser YAG, pour capsulotomie, sont un éblouissement lié à la dilatation pupillaire et aux impacts de laser, raremnt une légère inflamation ou une majoration de la tension oculaire le plus souvent maitrisée par les collyres prescrits après le traitement.

Les complications plus sévères sont rares : Oedeme maculaire, décollement postérieur du vitré et parfois à distance apparition de déchirures de rétine ou d’un décollement de rétine nécessitant une consultation en cas de flou visuel, de voile mobile ou d’éclairs.

 

FICHE SFO – Capsulotomie

Le déroulement d’une séance de laser YAG pour capsulotomie

La séance se déroule au cours d’une consultation ambulatoire (sans hospitalisation).
La pupille de l’œil à traiter est dilatée avec des collyres mydriatiques.
La séance se déroule en position assise, le menton placé sur une mentonnière.
Des collyres anesthésiants sont instillés dans l’œil afin de l’insensibiliser. Une lentille est posée à la surface de l’œil permettant de le maintenir ouvert sans douleur et de visualiser la capsule postérieure et l’implant.
Les impacts de laser sont alors délivrés en nombre variable (souvent une vingtaine) selon la densité de la capsule postérieure et son épaisseur. Les impacts de laser YAG peuvent surprendre par un claquement sec et sont répétés rapidement jusqu’à ouverture de la capsule postérieure.
Il est possible de ressentir un inconfort lors de la séance surtout lié à l’éblouissement mais le traitement est indolore.
Une séance de laser YAG ne dure habituellement que quelques minutes.

Les suites d’une séance de laser YAG pour capsulotomie

En fin de séance, une sensation d’éblouissement peut persister pendant plusieurs minutes. La vision reste ensuite perturbée pendant 2 à 4h en raison de la dilatation de la pupille.
Dans la grande majorité des cas, l’œil traité est indolore après la séance. Il arrive parfois que des phénomènes de mouche volantes soient majorés dans les jours qui suivent le traitement par mobilisation de petits fragments de la capsule postérieure. Cet inconfort se réduit au bout de quelques jours.
Il n’est pas nécessaire de couvrir l’œil après la séance de laser. Un traitement par collyre anti-inflammatoire et hypotonisant est prescrit pendant quelques jours après le traitement
Il est possible de quitter le centre juste après la séance. La conduite automobile est déconseillée en raison de la dilatation pupillaire. Il est préférable d’être accompagné ou de se déplacer en transports en commun.
Il n’y a pas de contre-indication à voyager en avion dans les suites d’une séance de laser YAG.
L’efficacité du traitement est souvent perçue dans les 12 à 24 heures après le Laser par une amélioration de la perception visuelle qui sera évaluée lors d’une visite de contrôle, à distance du traitement par Laser YAG .

Laser YAG Iridotomie :


À quoi sert une séance de laser YAG pour iridotomie?

Ce traitement est réalisé pour éviter le glaucome par fermeture de l’angle ou plus rarement en crise de glaucome aigue.
L’angle irido-cornéen est compris entre la cornée (hublot transparent situé à la partie antérieure de l’œil) et l’iris qui donne la couleur des yeux et joue le rôle de diaphragme.
Cet angle est plus ou moins ouvert à notre naissance mais se réduit progressivement avec les années. En cas d’angle étroit le risque de fermeture de l’angle peut entrainer un glaucome aigu par arrêt de l’évacuation de l’humeur aqueuse à travers le filtre situé au fond de l’angle irido-cornéen (trabeculum). Cette fermeture de l’angle peut entrainer brutalement, sans signe annonciateur, une crise de douleur oculaire violente par très forte hypertonie oculaire, survenant le plus souvent la nuit.
Le traitement par Laser YAG permet de réaliser un petit orifice dans la racine de l’iris qui empêche le bombement de l’iris vers la cornée (phénomène de blocage pupillaire). Ce traitement, lorsqu’il est cicatrisé, produit un effet protecteur au long court (sauf anatomie particulière de l’angle mieux identifiée par un examen par échographie UBM).

Le laser YAG est un laser de section, contrairement au laser de rétine qui produit un effet thermique. L’effet du laser YAG est très focalisé sur l’iris pour réaliser un petit orifice dans l’iris.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une séance de laser YAG pour iridotomie

Les risques liés au laser YAG d’iridotomie sont assez rares.

Les principaux effets indésirables qui peuvent survenir dans les suites d’une séance de laser YAG, pour iridotomie, sont un éblouissement lié aux impacts de laser, rarement une légère inflammation ou une majoration de la tension oculaire le plus souvent maitrisée par les collyres prescrits après le traitement.

Il peut arriver une légère hémorragie lors du traitement, le plus souvent spontanément coagulée, mais pouvant entrainer un arrêt du traitement avec second traitement ultérieur si l’effet de perforation de l’iris n’a pas été obtenu.

Les complications plus sévères sont rares.

 

FIche SFO – Iridotomie  Iridoplastie

Le déroulement d’une séance de laser YAG pour iridotomie

La séance se déroule au cours d’une consultation ambulatoire (sans hospitalisation).
La pupille de l’œil à traiter est contractée (et non pas dilatée) avec des collyres myotiques.
La séance se déroule en position assise, le menton placé sur une mentonnière.
Des collyres anesthésiants sont instillés dans l’œil afin de l’insensibiliser. Une lentille est posée à la surface de l’œil permettant de le maintenir ouvert sans douleur et de visualiser la racine de l’iris.
Les impacts de laser sont alors délivrés en nombre variable (souvent une vingtaine) selon la pigmentation et l’épaisseur de l’iris. Les impacts de laser YAG peuvent surprendre par un claquement sec et sont répétés rapidement jusqu’à la perforation de l’iris.
Il est possible de ressentir un inconfort lors de la séance surtout lié à l’éblouissement des impacts mais le traitement est peu douloureux en dehors de quelques impacts ressentis comme un coup d’aiguille fugace.
Une séance de laser YAG ne dure habituellement que quelques minutes.

Les suites d’une séance de laser YAG pour iridotomie

En fin de séance, une sensation de flou visuel peut persister pendant plusieurs minutes. La vision reste ensuite légèrement perturbée pendant quelques heures en raison de la contraction de la pupille.
Dans la grande majorité des cas, l’œil traité est indolore après la séance. Il arrive parfois que des phénomènes d’éblouissement en forte luminosité soient perçus avec réduction progressive de cet effet.
Il n’est pas nécessaire de couvrir l’œil après la séance de laser. Un traitement par collyre anti-inflammatoire et hypotonisant est prescrit pendant quelques jours après le traitement. En cas de traitement régulier pour glaucome les traitements habituels seront poursuivis.
Il est possible de quitter le centre juste après la séance. La conduite automobile est déconseillée en raison de la contraction pupillaire. Il est préférable d’être accompagné ou de se déplacer en transports en commun.
Il n’y a pas de contre-indication à voyager en avion dans les suites d’une séance de laser YAG.
L’efficacité du traitement est immédiate lorsque l’iris est perforé mais, un contrôle à distance permettra de vérifier la qualité de la cicatrisation de l’iris.
Le traitement par Laser YAG pour iridotomie n’entraine pas de conséquences durables sur la vision et n’est pas fait pour améliorer la vision, contrairement au laser YAG pour capsulotomie .

Microscopie Spéculaire :


A quoi sert la microscopie spéculaire ?

Visualisation et comptage des cellules de l’endothelium cornéen (couche unicellulaire de la face postérieure de la cornée).

Cette couche de cellules qui tapisse la face postérieure de la cornée sert à réguler l’hydratation de la cornée qui doit rester stable afin de conserver la transparence cornéenne. En cas de défaillance endothéliale, la cornée devient œdémateuse et perd sa transparence.

Ces cellules ne se régénèrent pas et la densité cellulaire endothéliale se réduit progressivement avec l’âge. En cas de déficit plus marqué, soit par simple vieillissement, soit par pathologie associée, les cellules restantes se déforment et s’étirent pour maintenir une couverture de la face postérieure de la cornée. Plusieurs zones d’absence de détection de ces cellules peuvent apparaitre témoignant d’un niveau critique avant décompensation plus complète qui peut parfois nécessiter une greffe de cornée (partielle ou totale).

L’examen est demandé soit pour faire le diagnostic d’un vieillissement endothelial (dystrophie cornéenne de Fuchs ou cornea guttata), soit avant une intervention chirurgicale endoculaire (le plus souvent intervention de cataracte) par crainte d’une décompensation lors de la chirurgie.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une microscopie spéculaire

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille et n’entraine pas de handicap visuel.

L’examen est réalisé par un microscope spéculaire le plus souvent sans contact avec le globe oculaire.

L’examen est réalisé par des orthoptistes ; l’interprétation est faite par un médecin du centre.

Les résultats sont exprimés en valeurs numériques (densité endothéliale, pourcentage de cellules déformées) et en image pour visualiser les plages d’absence de détection des cellules.

Le déroulement de l’examen de microscopie spéculaire

Le patient est reçu par un orthoptiste pour l’acquisition de la densité cellulaire et des images.

Un complément d’exploration par OCT de cornée peut être réalisé en cas d’œdème de cornée empêchant une bonne appréciation de la couche endothéliale par le microscope spéculaire.

Examen non douloureux, réalisé en position assise pour tous les appareils.

Le temps d’examen moyen est de 10 à 15 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe pas la vision et ne nécessite pas de personne accompagnante.

OCT-Angiographie :


A quoi sert un examen par OCT-Angiographie ?

L’examen par OCT-Angiographie permet d’analyser les vaisseaux du globe oculaire par une technologie OCT sans injection de produit de contraste. Cette technologie remplace de plus en plus l’angiographie à la fluoresceïne (avec injection de produit de contraste).

Les applications les plus fréquentes sont le diagnostic et le suivi de la dégénérescence liée à l’âge, les pathologies vasculaires comme la rétinopathie diabétique ou les occlusions vasculaires rétinienne.

L’OCT-Angiographie est aussi possible pour les vaisseaux de l’iris.

 

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen par OCT-Angiographie

Technique de l’OCT-Angiographie

Le principe de l’OCT angiographie est de détecter, sur les coupes bi-dimensionnelles en OCT, les pixels qui sont instables lors d’acquisitions successives : ces pixels de réflectivité variable correspondent au flux sanguin dans les vaisseaux.

La reconstruction des images se fait en OCT « En Face » pour donner une image plane comparable aux images rétiniennes obtenues par angiographie à la fluoresceïne.

L’avantage de l’OCT-Angiographie est aussi de sélectionner l’imagerie sélective des différents réseaux vasculaires de la rétine en fonction de leur profondeur : ce résultat est obtenu par segmentation du plan d’acquisition.

Cet examen peut être renouvelé à chaque étape du suivi sans effet secondaire connu.

 

L’examen par OCT-Angiographie est réalisé en position assise, sans contact sur l’œil.

L’examen est réalisé en priorité sans dilatation, avec quelques exceptions définies lors du premier temps de l’exploration. Si une dilatation pupillaire se révèle nécessaire, il y aura une attente supplémentaire pour l’effet des collyres de dilatation.

Prévoir par sécurité de ne pas conduire le jour de l’examen

Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

Le déroulement de l’examen

L’examen est réalisé par un orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre. Les appareils actuels permettent aussi bien l’acquisition en OCT qu’en OCT-Angiographie.

L’examen se déroule en position assise avec visualisation d’un balayage laser peu éblouissant.

Cette exploration rétinienne par OCT-Angiographie  est analysée en conjonction avec l’exploration en OCT. Le cumul des zones d’exploration pour obtenir un champ d’imagerie plus large allonge la durée de l’examen.

Le temps moyen de l’examen est de 10 à 15 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant et le patient repart de suite après l’examen.

En cas de dilatation pupillaire, il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2-3 heures. La conduite d’un véhicule est alors contre-indiquée et il est recommandé de repartir accompagné ou seul en taxi ou transport en commun. .

Les résultats sont exprimés en images « En Face » de la rétine. L’analyse des images se fait en tenant compte de la comparaison entre les images par OCT (en coupe) et les images en OCT-Angiographie (en Face).

Certaines situations cliniques nécessitent parfois une exploration complémentaire par angiographie à la fluoresceïne

Le compte rendu et les images sont adressés à votre ophtalmologiste traitant.

OCT de Cornée :


A quoi sert un examen par OCT de Cornée ?

L’exploration de la cornée par OCT permet l’analyse de la cornée par imagerie en coupe de très haute résolution et par cartographies de mesures le plus souvent d’épaisseur (pachymétrie).

L’examen par OCT de la cornée est très utile pour diagnostiquer des anomalies cornéennes congénitales ou acquises.

La détection du kératocone (déformation cornéenne parfois évolutive) ou la surveillance des greffes de cornées sont les indications les plus fréquentes.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen par OCT de Cornée

Technique de l’OCT de Cornée :

L’exploration de la cornée par OCT peut se faire soit par des appareils OCT de rétine focalisés sur la partie antérieure du globe oculaire, soit par des OCT développés spécifiquement pour le segment antérieur.  Ces derniers permettent des images complètes de la cornée avec la possibilité de mesurer des épaisseurs soit de toute la cornée soit de différentes couches de la cornée (épithélium, capot de chirurgie réfractive par Lasik…)

 

L’examen par OCT de cornée est réalisé en position assise, sans contact avec l’œil. De nombreuses coupes peuvent être acquises sans effet secondaire connu.

L’examen est réalisé sans dilatation de la pupille.

Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

 

Le déroulement de l’examen par OCT de Cornée

L’examen est réalisé par un orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre.

L’examen se déroule en position assise avec visualisation d’un balayage laser peu éblouissant.

Le temps moyen de l’examen est de 10 à 15 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant.

L’examen peut être associé à un examen de topographie cornéenne (Mesure des rayons de courbure de la cornée)

Les résultats sont exprimés en images en coupe de la cornée ou en cartographies des différentes épaisseurs.

Le compte rendu et les images sont adressés à votre ophtalmologiste traitant.

OCT de Rétine :


A quoi sert un examen par OCT de rétine ?

L’exploration de la rétine par OCT (Optical Coherence Tomography : Tomographie à cohérence optique) est un examen obtenu par un balayage par faisceau laser de faible énergie dont l’appareil analyse la réflexion à travers les différents tissus traversés : un équivalent d’échographie mais par principe optique. Les appareils modernes d’OCT se caractérisent par une très haute résolution des images (3 à 7 microns), ce qui permet de générer des images en coupes des différentes couches de la rétine au niveau de la région maculaire (partie de la rétine la plus fonctionnelle située directement sur l’axe visuel).

L’imagerie par OCT permet de détecter soit un épaississement de la rétine, soit la présence d’anomalie dans ou sous la rétine (œdème, néovaisseaux, atrophie, membrane…)

Cet examen permet d’analyser les conséquences de pathologies rétiniennes comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge, la rétinopathie diabétique, les occlusions vasculaires…

L’exploration rétinienne par OCT est essentielle pour le diagnostic des pathologies maculaires au stade initial mais aussi pour le suivi régulier, soit pour simple surveillance évolutive, soit pour le suivi au décours des différents traitements.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen par OCT

L’examen par OCT est réalisé en position assise, sans contact sur l’œil. De nombreuses coupes peuvent être acquises sans effet secondaire connu. Cet examen peut être renouvelé à chaque étape du suivi.

L’examen peut être le plus souvent réalisé sans dilatation de la pupille avec les appareils les plus récents, mais en cas de perte de transparence des milieux ou de pupille étroite une dilatation pupillaire peut être nécessaire.

Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

Le déroulement de l’examen par OCT

L’examen est réalisé par un orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre.

L’examen est réalisé en priorité sans dilatation, avec quelques exceptions définies lors du premier temps de l’exploration. Si une dilatation pupillaire se révèle nécessaire, il y aura une attente supplémentaire pour l’effet des collyres de dilatation.

L’examen se déroule en position assise avec visualisation d’un balayage laser peu éblouissant.

Cette exploration rétinienne par OCT en coupe peut être complétée par une exploration en OCT-Angiographie (cf fiche) ou par OCT du nerf optique ou du segment antérieur en fonction des résultats obtenus ou de la demande d’examen faite par votre ophtalmologiste traitant. Le cumul des zones d’exploration allonge la durée de l’examen.

Le temps moyen de l’examen est de 10 à 15 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant et le patient repart de suite après l’examen.

En cas de dilatation pupillaire, il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2-3 heures. La conduite d’un véhicule est alors contre-indiquée et il est recommandé de repartir accompagné ou seul en transport en commun. .

Les résultats sont exprimés en images en coupe de la rétine et en cartographies de la région maculaire.

Le compte rendu et les images sont adressés à votre ophtalmologiste traitant.

OCT de Segment Antérieur :


A quoi sert un examen par OCT de Segment Antérieur ?

L’exploration du segment antérieur par OCT sert soit à l’exploration de tout le segment antérieur soit à l’exploration de l’angle irido-cornéen.

Les coupes de tout le segment antérieur permettent une analyse précise de l’anatomie des différentes structures : cornée, iris, cristallin, chambre antérieure. Ces coupes permettent de mesurer l’épaisseur de la cornée, de la profondeur de la chambre antérieure, de l’épaisseur du cristallin, de la flèche cristallinienne.

Les coupes focalisées sur l’angle iridocornéen permettent de visualiser et de mesurer l’angle irido-cornéen notamment en cas de risque de glaucome par fermeture de l’angle souvent en association avec l’examen par UBM.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen par OCT de Segment Antérieur

Technique de l’OCT de Segment Antérieur

L’exploration du segment antérieur par OCT peut se faire soit par des appareils OCT de rétine focalisés sur la partie antérieure du globe oculaire, soit par des OCT développés spécifiquement pour le segment antérieur.  Ces derniers permettent des images complètes du segment antérieur avec la possibilité de mesures précises.

 

L’examen par OCT de segment antérieur est réalisé en position assise, sans contact avec l’œil. De nombreuses coupes peuvent être acquises sans effet secondaire connu.

L’examen est réalisé sans dilatation de la pupille.

Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

Le déroulement de l’examen par OCT de Segment Antérieur

L’examen est réalisé par un orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre.

L’examen se déroule en position assise avec visualisation d’un balayage laser peu éblouissant.

Le temps moyen de l’examen est de 10 à 15 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant.

L’examen est le plus souvent associé à un examen par UBM

Les résultats sont exprimés en images en coupe du segment antérieur ou de l’angle iridocornéen avec des tableaux de mesures.

Le compte rendu et les images sont adressés à votre ophtalmologiste traitant.

OCT du Nerf Optique et des Fibres Optiques :


A quoi sert un examen par OCT de papille et des Fibres Optiques ?

Cet examen est utile pour analyser l’aspect de la papille qui correspond à l’arrivée du nerf-optique au niveau du fond d’œil. La papille et les fibres optiques sont très sensibles à une tension intra-oculaire trop élevée, les plus souvent dans le cadre d’un glaucome et plus rarement dans des phénomènes d’épaississement de la papille (Oedeme, neuropathie optique…)
En cas de glaucome l’excavation papillaire s’accentue et l’épaisseur des fibres optiques, autour de la papille, se réduit. Ces deux éléments peuvent être mesurés assez précisément par OCT avec possibilité de compléter cet examen par une analyse de la vascularisation autour de la papille par OCT-Angiographie. Les mesures principales sont la valeur du Cup/Disc, l’épaisseur des fibres (RNFL) et le flux vasculaire péripapillaire.
Une autre atteinte liée au glaucome peut être mesurée, il s’agit de l’épaisseur des fibres ganglionnaires maculaires autour de la région foveolaire (GCC) qui se trouve au centre de la macula.
L’exploration de la papille et des fibres optique par OCT est essentielle pour le suivi évolutif du glaucome afin de juger de l’efficacité des traitements, en complément du suivi par examen de champ visuel.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen par OCT de la papille et des fibres optiques

L’examen est réalisé en position assise sans contact, de nombreuses coupes peuvent être acquises sans effet secondaire décrit. Cet examen peut être renouvelé à chaque étape du suivi.
L’examen peut être le plus souvent réalisé sans dilatation de la pupille avec les appareils les plus récents mais en cas de perte de transparence des milieux ou de pupille étroite une dilatation pupillaire peut être nécessaire avec un délai d’attente supplémentaire.
Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

Déroulement de l'examen

L’examen est réalisé par une orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre.
L’examen se déroule en position assise avec visualisation d’un balayage laser peu éblouissant.
Cette exploration papillaire par OCT et par OCT-Angiographie peut être réalisée sur le même appareil.
Le cumul des zones d’exploration entraine une acquisition plus longue.
Le temps moyen de l’examen est de 10 à 15 minutes

Les suites de l'examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant et le patient repart après l’examen.
En cas de dilatation pupillaire il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2-3 heures. Il ne faut pas venir en voiture.
Les résultats sont exprimés en images de la papille et de la macula avec des cartographies basées sur les épaisseurs des tissus mesurés complété par des tables de valeurs numériques.
Le compte rendu est adressé à votre ophtalmologiste traitant.

Pachymétrie :


A quoi sert la pachymétrie ?

Mesure de l’épaisseur de la cornée (membrane transparente située en avant du globe oculaire) qui peut servir :

  • soit en cas de glaucome pour affiner les mesures de tension oculaire,
  • soit en cas de chirurgie réfractive (destinée à réduire le recours à la correction par lunettes) : dans cette indication la valeur essentielle est la cartographie de l’épaisseur cornéenne pour détecter les contre-indications et guider le choix de la technique opératoire.

Il peut aussi être utile de mesurer les différentes couches de la cornée après chirurgie réfractive cornéenne pour en apprécier la régularité ou les imperfections.

  • Soit en cas de pathologie cornéenne : kératocône, cicatrice cornéenne, suivi de greffe de cornée…

Ce qu’il faut savoir et faire avant une pachymétrie

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille et n’entraine pas de handicap visuel.

L’examen peut nécessiter la mise en œuvre de différents appareils adaptés à la situation de chaque patient : pachymètre ultrasonore, pachymètre optique, topographe cornéen, OCT de segment antérieur.

Tous ces examens sont réalisés par des orthoptistes ; l’interprétation est faite par un médecin ophtalmologiste du centre.

Les résultats peuvent être exprimés soit en valeurs numériques ponctuelles (en microns), soit sous forme de cartographies de la cornée.

Le déroulement de l’examen

Le patient est reçu par un orthoptiste pour des mesures de pachymétrie avec l’appareil le plus adapté à sa situation clinique. Un complément d’exploration par OCT de cornée peut être réalisé en cas réponses fluctuantes ou incomplètes.

Examen non douloureux, réalisé en position assise pour tous les appareils.

Le temps moyen de l’examen est de 5 à 10 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe pas la vision et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Photothérapie dynamique (PDT) :


À quoi sert un traitement par Photothérapie Dynamique (PDT) ?

La Photothérapie Dynamique PDT a pour objectif de scléroser les vaisseaux mal formés situées sous la rétine en cas de Dégénérescence Maculaire liée à l’Age (DMLA). Le traitement est réalisé en injectant un produit de contraste Vertéporfine (Visudyne) dans la veine du bras, ce produit va circuler jusqu’aux vaisseaux rétiniens. Un laser de basse puissance est ensuite appliqué sur le fond d’œil pour obtenir une photosensibilisation du produit dans les vaisseaux afin d’obtenir une sclérose du vaisseau sans bruler la rétine.

Le traitement par PDT est passé au second plan depuis l’utilisation des injections intra-vitréennes, mais quelques indications persistent notamment en cas de dégénérescence polypoïdale ou dans certains cas de ChorioRétinopathie Séreuse Centrale (CRSC).

Ce qu’il faut savoir et faire avant un traitement par Photothérapie Dynamique (PDT)

L’examen nécessite une dilatation des pupilles, responsable d’une gêne en vision de près et un éblouissement (photophobie) pendant 2 à 3 heures. La conduite d’un véhicule est alors contre-indiquée et, il est recommandé de repartir accompagné, ou en transport en commun.

Les allergies à ce produit sont rares mais devront être signalées au médecin ainsi que tout terrain allergique général (alimentaire, médicamenteux). Une pré-médication anti-allergique pourra être prescrite pour prévenir ou limiter les risques.

Le traitement est contrindiqué en cas de porphyrie ou d’insuffisance hépatique sévère.

Avant la réalisation de l’examen un formulaire d’information est remis au patient, puis recueilli après signature.

Le déroulement du traitement par Photothérapie Dynamique (PDT)

À l’arrivée, les pupilles sont dilatées avec un collyre mydriatique. La dilatation peut gêner la vision, essentiellement de près, de manière transitoire (2 à 3h).
Une fois les pupilles dilatées, des photographies du fond d’œil sont réalisées avant injection de produit de contraste dans un premier temps.

Le produit actif (Visudyne) est ensuite injecté par perfusion intraveineuse pendant 10 minutes (le plus souvent au niveau du pli du coude) par une infirmière diplômée d’état.

5 minutes après la fin de la perfusion le traitement par laser est mis en œuvre en position assise.

Des réactions d’intolérance imprévisibles ou des incidents lors de l’injection locale sont possibles avec notamment dans quelques cas des douleurs lombaires spontanément résolutives.

L’intolérance au produit de contraste peut aussi se traduire par des réactions plus graves, de type allergique, heureusement très rares. Ce type de réaction est plus fréquent chez les patients :

  • présentant un terrain allergique (antécédent d’eczéma, urticaire, asthme) ou des antécédents d’allergie à des aliments ou à des médicaments
  • ayant déjà eu une injection mal tolérée, lors d’un précédent traitement

Les suites de l’examen

Du fait de la dilatation pupillaire il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2 à 3 heures après l’examen. De ce fait, il n’est pas possible de repartir en conduisant un véhicule. Le retour peut se faire accompagné ou seul en transport en communs.
Après le traitement il est nécessaire de protéger les yeux par des lunettes filtrantes pendant 48 heures, pour éviter une majoration de l’effet photodynamisant par la lumière du jour.

En cas d’urgence, vous pourrez repartir avec les clichés et le compte rendu.

L’équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

Rétinographie :


A quoi sert un examen par rétinographie ?

L’examen de rétinographie sert à prendre des images du fond d’œil et notamment de la rétine et de la papille.

La rétinographie utilise des appareils optiques avec capture des images le plus souvent par capteurs CCD dont la résolution et la largeur de champ sont des éléments en constante évolution.

Les appareils les plus classiques ont un champ d’observation de 60° mais les appareils les plus récents peuvent aller de 100 à 180° d’exploration.

L’observation se fait le plus souvent en photographies couleurs montrant le fond oranger de la rétine avec les vaisseaux rétinien plus rouge. Certains filtres verts, rouges, ou bleus peuvent mettre en évidence certaines anomalies de la rétine.

Les champs classiques de 60° donnent une image de la région maculaire et papillaire, les champs les plus larges montrent, sur une seule image, une très grande partie de la surface rétinienne (seule la périphérie rétinienne est inaccessible)

L’imagerie rétinographie permet de détecter des pathologies diverses de la rétine notamment les anomalies vasculaires comme la rétinopathie diabétique ou les occlusions veineuses mais aussi les signes du vieillissement maculaire dans le cadre d’une DMLA (Dégénérescence Maculaire liée à l’Age).

La focalisation de la rétinographie sur la papille otique est très utile pour détecter ou surveiller l’évolution d’un glaucome qui entraine une excavation de la papille plus marquée que la normale (liée à une hypertonie oculaire avec souffrance des fibres optiques)

Parfois ces appareils sont aussi utilisés pour obtenir de photographie du segment antérieur du globe oculaire (cornée, iris, conjonctive)

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen par rétinographie

L’examen peut être réalisé avec dilatation de la pupille avec les appareils classiques mais les appareils plus récents peuvent être utilisés sans dilatation des pupilles.

Cet examen peut être renouvelé à chaque étape du suivi.

Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

Le déroulement de l’examen par rétinographie

L’examen est réalisé par un orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre.

L’examen est réalisé en priorité sans dilatation, mais en fonction de l’appareil utilisé et du diamètre de la pupille de chaque patient l’exploration avec dilatation pourra être nécessaire.  Si une dilatation pupillaire se révèle nécessaire, il y aura une attente supplémentaire pour l’effet des collyres de dilatation.

L’examen par rétinographie est réalisé en position assise, sans contact sur l’œil. Plusieurs images peuvent être acquises sans effet secondaire connu mais avec un éblouissement possible par flash lumineux plus ou moins intense en fonction des appareils

Cette exploration par rétinographie  peut être complétée par une exploration par angiographie à la fluoresceïne ou par OCT-Angiographie mais aussi, parfois, en association avec une exploration par échographie du fond d’œil.

Le temps moyen de l’examen est de 5 à 10 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen pouvant souvent être réalisé avec dilatation de la pupille, il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2 à 3 heures après l’examen. La conduite d’un véhicule est alors contre-indiquée. Il est recommandé de repartir accompagné ou seul mais en transport en commun ou en taxi.

Les résultats sont exprimés en planches d’images de la rétine le plus souvent en couleurs mais aussi avec différents filtres.

Le compte rendu et les images sont adressés à votre ophtalmologiste traitant.

Rétinographie Grand Champ :


A quoi sert une Rétinographie Grand Champ?

L’examen par rétinographie à large champ est une évolution technologique de l’examen par rétinographie classique en permettant des clichés plus étendus de la rétine.
Ce large champ peut être utilisé avec les appareils de rétinographie classique associés à des logiciels d’association d d’images qui reconstruisent un large champ par addition de plusieurs images de taille limitée.
L’évolution la plus récente se base sur des appareils dont l’acquisition peut se faire en une seule image sur un très grande partie de la rétine. Ces appareils peuvent atteindre une acquisition de 200° d’ouverture alors que les rétinographes classiques sont limités à 60°.
Les clichés de rétinographie grand champ peuvent être en couleur ou filtrés avec images en noir et blanc afin de mieux mettre en évidence certaines anomalies.
La rétinographie grand champ permet ainsi de détecter plus facilement des anomalies vasculaires situées en périphérie de la rétine comme dans la rétinopathie diabétique, les occlusions veineuses ou des anomalies plus rares comme la drépanocytose. Toutes les anomalies de la pigmentation du fond d’œil sont aussi très bien documentées.
La rétinographie de Grand Champ permet aussi l’accès à la macula et la papille comme les rétinographes classiques.

Ce qu’il faut savoir et faire avant une rétinographie grand champ

L’examen est réalisé en position assise sans contact, de nombreux clichés peuvent être pris sans effet secondaire décrit mais avec un éblouissement d’importance variable mais le plus souvent bien toléré. Cet examen peut être renouvelé à chaque étape du suivi.
La rétinographie peut être le plus souvent réalisée sans dilatation de la pupille avec les appareils les plus récents mais, en cas de perte de transparence des milieux, ou de pupille étroite, une dilatation pupillaire peut être nécessaire avec un délai d’attente supplémentaire.
Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

Le déroulement de la Rétinographie Grand Champ

L’examen est réalisé par une orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre.
L’examen se déroule en position assise avec visualisation de flashs lumineux avec éblouissement variable.
Le temps moyen de l’examen est de 4 à 8 minutes

Les suites de l’examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant et le patient repart après l’examen.
En cas de dilatation pupillaire il faut prévoir une gêne à la vision de près et un éblouissement pendant 2-3 heures. Il ne faut pas venir en voiture.
Les résultats sont exprimés en images du fond d’œil en couleur et en noir et blanc.
Le compte rendu est adressé à votre ophtalmologiste traitant.

Topographie Cornéenne :


A quoi sert un examen de topographie cornéenne ?

L’examen de topographie cornéenne est une analyse basée essentiellement sur l’étude des rayons de courbure de la cornée. Contrairement à la kérotométrie, qui ne donne qu’une mesure des rayons de courbure sur les deux axes principaux à 3mm du centre, la topographie cornéenne est capable d’analyser, point par point, les rayons de courbure sur une zone d’acquisition assez large le plus souvent centrée sur l’apex de la cornée et pouvant s’étendre jusqu’à 9 ou 10mm

Les appareils récents donnent des cartographies des rayons de courbure de la face avant mais aussi de la face arrière de la cornée.  Il est aussi possible d’obtenir une cartographie de l’épaisseur de la cornée (cartographie pachymétrique).

L’examen par topographie cornéenne est très utile pour la détection des irrégularités des rayons de courbure comme l’astigmatisme qui peut être simple ou complexe, comme une déformation de la cornée qui peut être progressive dans le cadre du kératocone qui constitue une contrindication au traitement par Lasik pour enlever la correction par lunettes.

La topographie cornéenne peut être un outil très utile pour le calcul de la puissance de l’implant en cas de chirurgie de cataracte.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen de Topographie Cornéenne

Technique de la topographie cornéenne

Les appareils de topographie cornéenne sont basés sur la projection de mires lumineuses souvent en cercles concentriques dont l’appareil permet d’analyser le reflet sur la cornée et de mesurer leur déformation par la cornée.

D’autres appareils sont basés sur des images en coupe de la cornée par OCT ou par camera CCD avec reconstruction des rayons de courbures à partir de coupes radiaires passant par le sommet de la cornée.

 

L’examen par topographie cornéenne est réalisé en position assise, sans contact avec l’œil.

L’examen est réalisé sans dilatation de la pupille.

Pour les examens ophtalmologiques il est recommandé d’éviter le maquillage de l’œil.

Le déroulement de l’examen par Topographie Cornéenne

L’examen est réalisé par un orthoptiste pour l’acquisition des images, l’interprétation est ensuite faite par un des ophtalmologistes du centre.

L’examen se déroule en position assise avec visualisation des mires de l’appareil souvent modérément éblouissant.

Le temps moyen de l’examen est de 5 à 10 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnant.

L’examen peut être associé à un examen par OCT ou à un calcul d’implant en préparation d’une opération de cataracte

Les résultats sont exprimés en cartographies colorées de la cornée en fonction des différents rayons de courbures

Le compte rendu et les images sont adressés à votre ophtalmologiste traitant.

UBM :


A quoi sert une exploration par UBM ?

L’exploration par UBM (Ultrasound BioMicroscopy) est un examen par échographie de très haute fréquence qui permet une exploration oculaire, surtout du segment antérieur, par des images en coupe de très haute résolution avec une très bonne pénétration des tissus grâce au principe de l’échographie.

Cet examen est réalisé avec un appareil d’échographie oculaire avec une sonde spécifique.

Les coupes peuvent englober tout le segment antérieur d’angle à angle ou peuvent être focalisées uniquement sur une zone d’intérêt (par exemple l’angle irido-cornéen) en majorant l’effet zoom.

Les indications les plus fréquentes sont :

  • L’exploration de tout le segment antérieur dans le cadre d’un bilan de glaucome ou d’une chirurgie réfractive avec implant phaque, ou afin de vérifier la position d’un implant pseudo-phaque (après chirurgie de cataracte).
  • L’exploration de l’angle irido-cornéen en cas de glaucome ou de tumeur irido-ciliaire.
  • Parfois l’exploration de la périphérie rétinienne.

Ce qu’il faut savoir et faire avant un examen échographique

L’examen ne nécessite pas de dilatation de la pupille et ne génère pas de handicap visuel, en dehors d’un léger flou visuel ne durant que quelques minutes.

L’utilisation d’un gel de contact nécessite que cet examen soit réalisé sans maquillage.

L’examen est souvent associé à une exploration du segment antérieur par OCT spécifique de façon à optimiser les mesures.

L’avantage de l’UBM est sa bonne pénétration à travers les tissus opaques, qui permet d’observer les structures situées en arrière de l’iris, contrairement aux appareils d’OCT qui permettent par exemple de faire le diagnostic d’un angle étroit mais sans pouvoir en expliquer le mécanisme anatomique.

Le déroulement de l’examen échographique

L’examen échographique par UBM se déroule, le plus souvent, en position allongée avec une sonde d’échographie qui vient au contact soit des paupières, soit du globe oculaire par l’intermédiaire d’un gel d’échographie adapté à l’utilisation oculaire sans véritable risque allergique.

L’examen est indolore. Un collyre anesthésique est habituellement instillé en début d’examen afin d’éviter tout inconfort et de limiter les clignements incontrôlés.

Pour un bilan le plus complet possible, il est souvent nécessaire de faire bouger le regard des patients dans les différentes directions.

 

Le temps moyen de l’examen est de 10 à 15 minutes.

Les suites de l’examen

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe la vision que durant quelques minutes et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Vision des Couleurs :


Qu'est-ce que la vision des couleurs ?

Il y a anomalie de la vision des couleurs lorsque la capacité à distinguer les couleurs et les teintes diffère de la normale. Elle peut être héréditaire ou découler de certaines maladies, de traumatismes, ou encore résulter d’un effet secondaire de certains médicaments.

L’anomalie est causée par un déséquilibre des trois types de cônes de la rétine qui permettent de voir les couleurs.

Ce qu'il faut savoir et faire avant

Ces examens sont réalisés par des orthoptistes ; l’interprétation est faite par un médecin ophtalmologiste du centre.

Les résultats sont exprimés sous forme de score traduit en diagramme circulaire.

Bien vous préparer

L’examen, réalisé sans dilatation pupillaire, ne perturbe pas la vision et ne nécessite pas de personne accompagnante.

Il est réalisé avec votre correction optique en vision de près si vous en portez une.

Le déroulement de l'examen

L’examen de vision des couleurs se déroule en position assise, la tête positionnée face à une série de pastilles colorées, reparties de manière aléatoire.

L’examen est réalisé œil par œil en utilisant un cache sur l’œil non testé.

Lors de l’examen de vision des couleurs, le patient doit classer des pions dans l’ordre du dégradé de couleur, avec la pastille P comme pion de référence pour débuter le test.

L’examen est indolore, il n’y pas d’éblouissement.

Le temps de présence pour cet examen varie de 30 à 45 minutes.